Le magazine Viva Cité n°56 Capitale à livre ouvert, réalisé par les étudiants et étudiantes de première année de master vient de paraître.
Vous pouvez l'acheter ici : https://esup-pay-prod.app.unistra.fr/esuppay/evts/VentedesmagazinesduCUEJ/VivaCite56
Édito : Panneaux, pubs, graffs. On est abreuvés d’écrits qu’on lit automatiquement. Et si ce n’était pas le cas ? Prenez le temps d’imaginer votre quotidien si vous ne parveniez pas à comprendre ces messages. Vous vous sentiriez désorienté, comme Adama, un jeune Guinéen de 17 ans arrivé en France en septembre que nous avons suivi dans son quotidien. Bientôt, il pourra se plonger tout seul dans un bon roman.
Au fait, un livre c’est quoi pour vous ? Un objet de collection qu’on expose en vitrine ? Un produit qu’on dépose dans son chariot à côté du pot de sauce tomate et des sardines ? Ou la pièce d’un jeu de piste à travers la ville ?
Peut-être que vous écrivez vous-même et que vous confiez vos pensées secrètes aux pages d’un carnet. Mais l’intimité pose question lorsque le genre en vogue chez les jeunes filles se délecte des relations toxiques, sans avertissement ni mise à distance. À quel point les textes qu’on lit nous influencent-ils ?
Strasbourg, Capitale mondiale du livre pour un an, a séduit l’Unesco par son histoire avec l’imprimerie et sa place centrale dans l’illustration. Avec son réseau de 32 médiathèques, 39 librairies et une quarantaine d’éditeurs, l’Eurométropole sait valoriser la littérature. Mais les contours de ce label restent flous. D’où la frustration et l’agacement de certains acteurs locaux du livre.
On imagine l’écriture comme un rituel organisé, avec une plume, à la lumière d’une bougie. Comme les autrices des siècles passés, effacées par leurs collègues masculins. D’autres dégainent leurs marqueurs dans des lieux moins poétiques : les toilettes des bars. Et y couchent sur les murs leurs pensées les plus folles ou le nom de leur dernier coup d’un soir. Nous aussi, on s’est confiés dans nos recommandations. On vous souhaite une bonne lecture !
Melissa Le Roy et Yves Poulain