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Saviez-vous que les étudiant·e·s du Centre universitaire d’enseignement du journalisme publient chaque année plusieurs magazines ? 

De la conception à l’édition, en passant par les reportages, ces magazines sont réalisés par nos étudiant·es, sous la supervision de journalistes professionnels. Une fois imprimées, les revues sont vendues dans les kiosques Bas-Rhinois.

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Viva Cité n°56  7 juin 2024

Édito : Panneaux, pubs, graffs. On est abreuvés d’écrits qu’on lit automatiquement. Et si ce n’était pas le cas ? Prenez le temps d’imaginer votre quotidien si vous ne parveniez pas à comprendre ces messages. Vous vous sentiriez désorienté, comme Adama, un jeune Guinéen de 17 ans arrivé en France en septembre que nous avons suivi dans son quotidien. Bientôt, il pourra se plonger tout seul dans un bon roman.
Au fait, un livre c’est quoi pour vous ? Un objet de collection qu’on expose en vitrine ? Un produit qu’on dépose dans son chariot à côté du pot de sauce tomate et des sardines ? Ou la pièce d’un jeu de piste à travers la ville ?
Peut-être que vous écrivez vous-même et que vous confiez vos pensées secrètes aux pages d’un carnet. Mais l’intimité pose question lorsque le genre en vogue chez les jeunes filles se délecte des relations toxiques, sans avertissement ni mise à distance. À quel point les textes qu’on lit nous influencent-ils ?
Strasbourg, Capitale mondiale du livre pour un an, a séduit l’Unesco par son histoire avec l’imprimerie et sa place centrale dans l’illustration. Avec son réseau de 32 médiathèques, 39 librairies et une quarantaine d’éditeurs, l’Eurométropole sait valoriser la littérature. Mais les contours de ce label restent flous. D’où la frustration et l’agacement de certains acteurs locaux du livre.
On imagine l’écriture comme un rituel organisé, avec une plume, à la lumière d’une bougie. Comme les autrices des siècles passés, effacées par leurs collègues masculins. D’autres dégainent leurs marqueurs dans des lieux moins poétiques : les toilettes des bars. Et y couchent sur les murs leurs pensées les plus folles ou le nom de leur dernier coup d’un soir. Nous aussi, on s’est confiés dans nos recommandations. On vous souhaite une bonne lecture !

Melissa Le Roy et Yves Poulain

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News d'Ill n°133  Juin 2024

De retour de délocalisation en Jordanie pendant le mois de mai, les étudiantes et étudiants en spécialité presse écrite et multimédia vous proposent le magazine News d'Ill n°133 : Jordanie, sable émouvant.

  • Boycott : soutenir Gaza à tout prix
  • Sécheresse : un pays en première ligne
  • Cinéma : à qui profite le film ?

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L'édito :

Une nuit pour jouer les héros. En avril, le Action man hachémite à la tête du pays le plus stable du Moyen-Orient s’est trouvé une mission à sa hauteur : intercepter les missiles iraniens élancés pour toucher Israël. Succès. Après ses courtes minutes de figuration dans Star Trek, le roi sans divertissement a flirté avec le premier rôle sur la scène internationale  — prétendant protéger son peuple, qui n’en demandait pas tant.

Pour une partie des Jordaniens, souvent réfugiés ou descendants de réfugiés palestiniens, les missiles et drones auraient mieux fait de finir leur course dans l’État hébreu, engagé dans une sanglante campagne militaire depuis l’attaque terroriste du 7 octobre. Du premier appel à la prière au dernier bruit de klaxon, les rues de la capitale bourdonnent de slogans conspuant l’ennemi. Et s’il tente de s’attabler au restaurant, le menu pourrait bien lui rappeler : « Les Israéliens ne sont pas les bienvenus. » 

Abdallah II ne serait donc pas le héros qu’il pense être ? Dans les bruyantes manifestations quasi quotidiennes à Amman, l’icône, c’est plutôt le Hamas. Et tant pis pour les chuchotis plus modérés. Alors quand le roi retient les bombes, ses sujets jettent les pierres qu’ils trouvent. Ils boycottent. Ils se rassemblent  — et plus seulement à genoux dans les mosquées. À l’ombre des banderoles, les femmes jamais bien loin tentent aussi de ne pas faire oublier leurs propres combats.

Dans ce royaume arabe qui n’a jamais connu de
Printemps, ça gronde. Mais ça tient encore et toujours. Lorsque le roi n’est pas en Harley sur les routes américaines, l’oncle Sam reste au chevet financier de son joujou du Levant. Peut-être n’y a-t-il pas d’autres solutions ? Depuis sa création, la Jordanie sert de tampon à une région suffocante de guerres jamais finies, d’air toujours plus chaud aussi. Les hommes, ici, sont assujettis au roi Soleil. Aux deux degrés de réchauffement climatique sans cesse repoussés à cinq. Puis, surtout, à leurs robinets vides et à la mer toujours plus morte. Sans doute alors, le véritable sauveur n’est pas un soldat. Mais une molécule : H2O.

Julie Lescarmontier
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1994 -2024 : trente ans que le Cuej organise des délocalisations ! Les étudiants du Cuej courent le monde. Ils ont la chance de séjourner un mois dans un pays qu’ils découvrent pour  produire des magazines écrits et audiovisuels. Le Cuej a inventé cette séquence pédagogique et reste la seule école de journalisme à la pratiquer sur un temps aussi long.

La déloc’ en Jordanie a bien failli ne jamais avoir lieu. Envisagée dès juin 2023, remise en cause par l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre, puis par le déclenchement de la guerre à Gaza, elle était proche de l’abandon lors des échanges de missiles entre l’Iran et l’État hébreu deux semaines avant notre arrivée à Amman. Mais à chaque moment de doute, l’envie de raconter justement maintenant ce pays, pôle de stabilité dans une région en proie aux conflits, est restée plus forte.

Cette résilience doit beaucoup à notre hôte, le Jordan Media Institute, et à sa doyenne Mirna Abou Zeid, qui n’a jamais fermé la porte à notre arrivée. Avec elle, nous partageons l’idée que former des journalistes à l’information de qualité est indispensable pour éclairer ces conflits et tensions exacerbées. Qu’elle et ses étudiants en soient remerciés ! Ainsi que l’Académie de RoyaTV et l’Université de Jordanie, dont les étudiants de français ont contribué aux travaux.

L’équipe encadrante du CUEJ

Viva Cité n°55  26 avril 2024

Ordonnance contre le racisme
Ateliers, formations... le monde de la santé revoit ses pratiques

Et aussi : 

  • Le sjoelbak, ça vous gagne

  • Le défi d’accoucher à la maison

  • Opéra : précarité en coulisses

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Viva Cité n°54  15 avril 2024

Dans l’heure du temps
Travail, transports, qualité de vie : l’Eurométropole promeut ses politiques temporelles

Et aussi :

  • L’hystérectomie, opération occultée
  • Un bidonville au bord de l’autoroute
  • La ville boudée par les JO

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Viva Cité n°53  18 mars 2024

Le Plan climat, au pied du mur

L’équivalent de cinq fois la Grande Île, c’est la surface de panneaux photovoltaïques que l’Eurométropole projette d’installer

  • La T’Rêve : la vie après l’incendie
  • L’errance scolaire des neuro-atypiques
  • Des badistes de haut-vol

 

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News d'Ill n°132  Novembre 2023

SECURITÉ, obsession vivante non identifiée

Novembre 2023

Comme un conteneur perdu à la surface de l’océan, secoué par la houle, la sécurité est ballotée par le flot de ses sens.  Sécurité de qui ? De quoi ? Comment ? Pourquoi ? Sécurité réelle ou insécurité ressentie ?

Partout, tout le temps, ce mot s’immisce dans nos métiers, nos familles, sur nos réseaux et dans l’actualité. Guerre en Ukraine ou au Proche-Orient, assassinat de Dominique Bernard, préparation des Jeux olympiques 2024, inondations et périodes de sécheresses... Notre époque est incertaine, pleine d’interrogations qui pèsent sur notre avenir et notre moral.

Inscrite à l’article 2 de la Déclaration des droits ­de l’homme et du citoyen, la sécurité est une promesse démocratique. Mais la course au « tout sécuritaire », nourrie par les discours politiques conservateurs et les marchands de fantasmes, nous encourage à tout « protéger, sécuriser, blinder » ; au risque de compartimenter nos existences. Il est impossible d’envisager une société sans cadre, mais il lui faut des garde-fous afin de ne pas nuire à nos libertés individuelles et collectives.

À l’ère de l’information mondialisée, les menaces sur nos vies privées sont incarnées par le recel de nos données personnelles. Elles sont parfois stockées à portée de main des géants de la Silicon Valley. Se protéger, c’est aussi ce qui est recherché à l’Elsau, quartier strasbourgeois surplombé par une prison. Riverains et détenus y partagent des espaces qui ne sont pas si cloisonnés.

La sécurité est aussi un enjeu de politique locale. À Strasbourg, la mairie écologiste préfère parler de « tranquillité publique » et prête le flanc à un procès en laxisme. Le récit de familles juives qui refusent de céder à la peur de l’antisémitisme nous rappelle combien l’appartenance communautaire et religieuse peut encore, au XXIe siècle, être un risque. C’est également une histoire d’actions pour mieux vivre ensemble. Avec l’âge, face aux dangers de la route, des retraités mettent à jour leur conduite. Les jeunes eux, créent de nouveaux espaces dans les soirées étudiantes pour mieux protéger les femmes.

Ce terme polysémique obsède nos vies. Pour le saisir, nous l’avons exploré, à la recherche d’histoires, de couleurs et de singularités.

Célestin de Séguier

 

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Prix du magazine : 6€ + frais de port 3€60 soit un total de 9€60 pour 1 exemplaire

News d'Ill n°131  Juin 2023

Géorgie
L'équilibriste

Mai 2023. Les rosiers fleurissent dans les parcs de Tbilissi tandis que le pays du Caucase progresse sur un câble d’acier tendu. Deux forces contraires s’exercent sur son balancier, le faisant tantôt pencher vers la Russie, tantôt vers l’Occident. Le funambule parviendra-t-il à se maintenir en équilibre ?

Depuis la chute de l’URSS, la Géorgie s’engage sur la voie de la démocratie et de l’intégration euro-atlantique. Mais avec l’arrivée au pouvoir du parti de l’oligarque Bidzina Ivanichvili en 2012, Tbilissi est suspendu au-dessus du précipice russe. Minuscule face à son voisin du nord, il s’attelle à le ménager, au grand désarroi des manifestants de l’avenue Roustavéli, qui crient leur colère contre l’ex-envahisseur au cœur de la bouillonnante capitale.

Le début du conflit en Ukraine en février 2022 a forcé la Géorgie à reprendre ses appuis, notamment en demandant l’adhésion à l’Union européenne réclamée par ses citoyens. Pour autant, les velléités de réformer la justice et de garantir les droits humains, dont ceux des minorités sexuelles et de genre, laissent penser à un auto-sabotage. Osera-t-elle renverser l’échiquier – quitte à froisser la Russie – afin d’atteindre les douze priorités fixées par les Vingt-Sept avant la fin de l’année ?

En dépit des vents tourbillonnants, l’acrobate géorgien avance à belle allure, avec une croissance de 10 % en 2021. Sa situation géographique en fait une plaque tournante pour le commerce. Les camions défilent par milliers sur l’ancienne route militaire soviétique reliant l’Arménie à la Russie, désormais engorgée à cause des stricts contrôles à la frontière. Mais malgré le déferlement de marchandises et de touristes, de trop nombreux Géorgiens vivent dans la précarité et se résignent à l’étranger.

Pris en étau entre les valeurs traditionalistes prônées par l’Église orthodoxe et les aspirations libérales de sa jeunesse, le pays tangue. « La force est dans l’unité », se rassure le funambule perché sur son fil, en répétant la devise géorgienne. Compliqué, alors que les cicatrices des conflits russo-géorgiens sont encore vives, comme nous l’ont confié les déplacés des territoires séparatistes d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud. Il faut tenir jusqu’aux élections de 2024. À moins que l’issue de la guerre en Ukraine ne précipite la chute de l’équilibriste.

Audrey Senecal

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Prix du magazine : 6€ + frais de port 3€60 soit un total de 9€60 pour 1 exemplaire

Viva Cité n°52  Juin 2023

Chère retraite

Fin d’une vie, début d’une autre. Délivrance, passage aux oubliettes. Autant de façons de concevoir la retraite, une étape qu’on attend souvent, qu’on redoute parfois. Au lendemain d’une réforme qui a bousculé toutes les générations, nous, futurs journalistes, avons mis en lumière celles et ceux qui y sont déjà : les retraités.

Dans ces pages, nous interrogeons leurs choix de vie. Qu’ils habitent en cité HLM, en commune périurbaine ou en coloc, ils doivent apprivoiser cette période de changements, voire de bouleversements.

Si quitter le monde du travail peut faire naître un sentiment d’inutilité, le temps libéré peut aussi devenir une ressource. Dans les conseils municipaux, maires et adjoints séniors mettent leur expérience à profit. Sans les retraités qui reviennent au boulot, les tribunaux auraient bien du mal à tourner. Pour certains, le choix n’existe pas, quand un corps esquinté par des tâches répétées à l’infini prive d’un repos bien mérité.

Cependant, la vieillesse n’interdit pas l’esprit de compétition. Sur les pistes de quilles, les retraités se donnent, suent, et se battent autant pour un trophée que pour maintenir leur discipline en vie. Au PMU de l’Hostellerie du Jardin, c’est la troisième mi-temps dès le petit-déjeuner. Bières, clopes et p’tits jaunes, les histoires se racontent entre copains. Ces anciens auraient-ils trouvé la clé du bonheur ?

Tous nous ont confié leur vie intime, leur quotidien, leur retraite.

Guillaume Colleoni
Lisa Delagneau

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6€80, prix du magazine et frais de port inclus pour 1 exemplaire.

Viva Cité n°51  12 avril 2023

Recycler, c’est pas gagné !
Tri, incinération, biogaz... Après la poubelle, l’autre vie de nos déchets

  • Saint-Guillaume : une paroisse LGBTQI+ friendly
  • Le port de Strasbourg s’adapte aux basses eaux
  • Les maisons alsaciennes au défi des normes