De cet immense territoire d'Asie centrale au sous-sol gorgé de richesses, les Soviétiques avaient, après les Russes, fait une terre de colonisation, de relégation, de goulag, d'essais nucléaires et spatiaux. Vingt-quatre ans après son indépendance, le Kazakhstan a pris son essor, distancé ses anciens voisins soviétiques, remodelé le pays avec une nouvelle capitale, Astana, au cœur des steppes kazakhes. Coincé entre la Russie et la Chine, le pays tente de s'imposer sur la scène mondiale, sous la houlette de Noursoultan Nazarbaïev, à la tête du pays depuis plus d'un quart de siècle.