Et aussi : 

• Électro-techno : des platines plus inclusives

• Roller derby : une équipe atypique qui décolle

• Plobsheim : les oiseaux ne migrent plus

Pour cela, cliquez ici et renseignez votre adresse postale pour le recevoir chez vous.

À l'intérieur :

• Rejoignez la future association des anciens et anciennes du Cuej

• Focus sur une séquence pédagogique

• Vie de l'école

• Les rendez-vous du Cuej

• L'alumni du mois : Florian Haby, promotion 2003, spécialisation Presse écrite et multimédia, rédacteur en chef adjoint opérationnel des Dernières Nouvelles d'Alsace et de L’Alsace.

Vous pouvez vous abonner pour recevoir les prochains numéros.

Accédez à l'ensemble des newsletters

De la conception à l’édition, en passant par les reportages, ces magazines sont réalisés par nos étudiant·es, sous la supervision de journalistes professionnels.

Pour vous abonner pour l'année 2025 et recevoir chez vous au moins 4 numéros de nos magazines , cliquez ici
 

Et aussi : 

• Le plus grand érouv d’Europe

• Le droit au répit pour les aidants

• Drag, Stras' et paillettes

Pour cela, cliquez ici et renseignez votre adresse postale pour le recevoir chez vous.

À l'intérieur : 

• Le Cuej relance son réseau des anciennes et anciens

• Focus sur une séquence pédagogique, les matinales radio

• Vie de l'école

• Les rendez-vous du Cuej

• L'alumni du mois : Paul Quinio, promotion 1991 et parrain de la promotion 2022-2024

Vous pouvez vous abonner pour recevoir les prochains numéros.

Merci de bien vouloir compléter ce formulaire pour nous permettre de rester en contact.

A l'intérieur : 

• Poursuivre le combat pour un journalisme de qualité

• Focus sur une séquence pédagogique, les séminaires thématiques de fin d'année

• Vie de l'école

• Le Cuej à l'honneur

• Les rendez-vous du Cuej

• L'alumni du mois : Romain Colas, promotion 2018, Hanoï, Vietnam

Vous pouvez vous abonner pour recevoir les prochains numéros.

A bientôt.

Plus question de parler pour eux. L’heure est à la mobilisation. Les mondes ruraux sont en mouvement. Déterminés à faire porter leurs voix, réclamer des moyens, mener leurs combats à bien. En un mot, élargir le champ des possibles.

Au-delà des slogans de manifestation, des discours politiques et des flyers d’office de tourisme, nous avons donné la parole à celles et ceux qui vivent et travaillent dans les mondes ruraux. À celles et ceux qui veulent faire rimer terroir avec territoire, pour qui le combat prend fin ou au contraire ne fait que commencer. Nous avons arpenté leurs terres, terrains de conflits, de revendications, d'appartenance. Des espaces où l’isolement social et géographique n’empêche pas de faire front commun. Nous sommes allé·es à leur rencontre avec une ambition : donner à lire, à voir, à entendre ce qu’ils ont sur le cœur.

Voies rapides, routes de montagne, sentiers forestiers… Nous avons parcouru plus de 13 000 kilomètres et traversé 43 départements pour découvrir leur réalité. Leur ruralité.

Consultez le dossier sur la Montagne-Verte réalisé par nos étudiants et étudiantes en première année

A l'intérieur : 

• Intelligence artificielle

• Exploration du quartier de la Montagne-Verte

• News d'Ill numéro 134 : Et toi bébé, ça va ?

• Assises européennes de lutte contre les violences faites aux femmes

• Projet de Charlie Hebdo

• L'alumni du mois : Volodia Petropavlovsky, promotion 2016, Canton, Chine

Vous pouvez vous abonner pour recevoir les prochains numéros.

A bientôt.

• Jouets : Des stéréotypes bien ancrés
• Goût : À l'épreuve du sucre
• Coparentalité : Des sites de mauvaises rencontres

L'édito : 

Bébé boomer, bébé du millénaire mais quel bébé 2024 ? Il y a un siècle, bébé était le prolongement de sa maman. Dans les années 1980, on lui reconnaît le statut de «personne». Aujourd’hui, il suit le mouvement inexorable de la société vers l’individualité. Cela commence dès son prénom. Les numéros un Gabriel et Louise ont désormais du souci à se faire avec le boom des prénoms rares. 

Chaque parent veut rendre son enfant le plus unique possible et lui faire vivre des expériences qui le sont tout autant. Il ou elle les  emmène au cinéma ou au café «kids friendly». Les cris infantiles ou les bambins dans vos jambes vous agacent ? Le «no kid» devient l’argument de vente de certains lieux. Dans un monde en recomposition, certaines choses restent  immuables. Les modèles éducatifs français et allemands ne sont toujours pas sur la même longueur d’onde. 

Depuis septembre 2023, trois enquêtes ont jeté une lumière crue sur les crèches privées, toujours plus nombreuses. À Strasbourg, ce sont les crèches associatives qui ont la cote. Pour certaines familles, avoir un enfant peut vite devenir un parcours du combattant : en France, naître de parents trans est quasiment impossible d’un point de vue légal.

Les bébés en situation de handicap de l’ASE doivent aussi surmonter de nombreux obstacles. L’aide sociale à l’enfance strasbourgeoise en reçoit de plus en plus et de moins en moins de familles peuvent les accueillir. Une double peine pour ces enfants abîmés par la vie. 

Sur le divan, au théâtre, en cours d’anglais ou à la bibliothèque, les bébés les plus aisés ont un agenda de ministre. Leurs parents souhaiteraient-ils faire grandir les tout-petits plus vite que la musique? Cette vie à toute allure n’est-elle pas trop chargée pour de si frêles épaules ?

Le coût de la vie est au cœur des préoccupations. Bébé, de ses 0 à ses 3 ans n’y échappe pas. Les propriétaires des sites de co-parentalité voient dans le désir d’enfant un business de plus. Accueillir bébé a aussi un prix. Vêtements, nourriture et moyen de garde, la note grimpe vite. C’est sans compter les technologies qui fleurissent au rayon puériculture. Une grignoteuse ? Une caméra ? Un matelas anti-mort subite ? Les parents se font parfois convaincre, les spécialistes pas toujours.

Guerre, inflation, réchauffement climatique… Dans un monde d’adultes en proie aux crises en tout genre, nous avons choisi quelques-unes des milles vies de bébé pour savoir où il en est. Alors bébé, tu tiens le choc ? 

Louise Pointin

--> Je l'achète <--

Vous pouvez continuer à suivre nos actualités sur ce site web et sur Instagram, Linkedin, Facebook et Bluesky.

Merci pour votre fidélité et votre soutien.

L’équipe du Cuej.

Peux-tu nous parler de ton métier ?

Je suis correspondante aux Etats Unis pour France télévisions, ce qui veut dire que je couvre toute la zone Amérique du Nord, du Canada à l’Amérique centrale. Pour les JT je traite à la fois de l’actualité au quotidien, des attaques contre Donald Trump, le retrait de la candidature de Joe Biden en passant par les mégas feux en Californie.

Mais aussi des grands enjeux de la société américaine avec des plus longs formats. J’ai par exemple eu l’occasion de suivre l’armée américaine en préparation « grand froid » en Alaska, de rencontrer des femmes sur la question de l’avortement, ou encore de parler avec des millionnaires de la Silicon Valley en quête de la vie éternelle. Chaque reportage est l’occasion de rencontres incroyables.

Vivre à l’étranger c’est aussi être confrontée à des chocs culturels permanents. Rien de plus enrichissant !

Que t'a apporté le Cuej ?

J’ai adoré mes années aux Cuej, en particulier pour l’esprit de camaraderie et non de compétition qui y régnait. C’est dans cette école que j’ai aussi découvert ma passion pour la Télévision, et grâce à l’exigence de mes profs, j’ai pu décrocher la bourse d’Arcy.

Le Cuej donne aussi l’opportunité aux élèves de partir rapidement en reportage, de beaucoup pratiquer sur le terrain, des compétences indispensables pour s’intégrer rapidement dans les rédactions.

Enfin, le statut d’école publique m’a beaucoup plus car il permet d’être avec des élèves d’horizons différents.

Antoine Izambard (promotion 2013) est lui nommé au 40^e prix Audiovisuel pour avoir co-réalisé le documentaire « Chine : opérations secrètes », diffusé sur France 5. Les lauréats seront dévoilés lors de la cérémonie de remise des prix prévue le 4 décembre 2024.

Peux-tu nous parler de ton métier ?

Je suis grand reporter à France Info, au service police-justice, après plusieurs années aux services reportages et international. Depuis quinze ans sur le terrain, j’ai suivi Donald Trump en campagne, couvert l’offensive ukrainienne à Kherson, enquêté sur les djihadistes en Syrie, accompagné les cendres de Fidel Castro à Cuba, raconté les méga-feux australiens, traversé le Maroni vers les Guyanais en colère, foulé le porte-avion Charles-de-Gaulle. Depuis cinq ans, je me rends dans les prétoires pour les grands procès du terrorisme (Charlie Hebdo et l’hyper Cacher, 13 novembre). En 2021, j’ai gagné le Prix des Médias francophones publics pour un reportage « La nuit du 13 novembre par les appels au Samu », tous les appels ayant transité par la plateforme du Samu 75 la nuit des attaques.

Que t'a apporté le Cuej ?

Je dois beaucoup au Cuej, car c’est grâce à cette école que j’ai pu avoir ce parcours. Je suis tombée amoureuse de la radio à l’école, et j’ai démarré à RMC grâce au stage que j'ai décroché quand j'y étais étudiante, avant d’intégrer Radio France. J’ai beaucoup d’affection pour les valeurs de cette école publique, qui a cet avantage de ne pas être à Paris, et d’offrir à ses étudiants un espace de terrain plus intéressant. J’aime sa proximité avec le Parlement européen, avec l’Allemagne. Et j’ai adoré notre délocalisation d’un mois dans le Sichuan, dans les campagnes chinoises, et à Shanghai. C’est l’un de mes plus beaux souvenirs de reportage.

• Guillaume COLLEONI promotion 2024 - Amman, remporte le LCI prix Patrick Bourrat JRI 2024. Au sein de la Newsroom de LCI, et de son pool de JRI, il a réalisé plusieurs missions, et notamment une en Grande-Bretagne, sur les émeutes urbaines. "Sa capacité à se positionner dans les "meutes" fait de lui un partenaire précieux, notamment des journalistes politiques." LCI
   
• Keziah CRETIN promotion 2024 - Amman, remporte le TF1 prix Patrick Bourrat Reporter Rédacteur 2024. "Grâce à son engagement et sa disponibilité, il a réalisé plusieurs enquêtes, un « feuilleton de l’été », mais aussi des formats news sous pression. Il a fait preuve d’un vrai sens de l’information." TF1
   

Félicitations à eux et à leurs enseignants! 

Nous sommes ravis de vous accueillir et de vous retrouver le mardi 3 septembre 2024.

Melissa Le Roy et Yves Poulain

Date limite d'inscription : 13 septembre 2024

Début des cours : semaine du 23 septembre 2024

Plus d'informations sur notre page dédiée aux UE libres

• Boycott : soutenir Gaza à tout prix
• Sécheresse : un pays en première ligne
• Cinéma : à qui profite le film ?

Vous pouvez l'acheter ici : https://esup-pay-prod.app.unistra.fr/esuppay/evts/VentedesmagazinesduCUEJ/NewsdIll133
---

L'édito :

Une nuit pour jouer les héros. En avril, le Action man hachémite à la tête du pays le plus stable du Moyen-Orient s’est trouvé une mission à sa hauteur : intercepter les missiles iraniens élancés pour toucher Israël. Succès. Après ses courtes minutes de figuration dans Star Trek, le roi sans divertissement a flirté avec le premier rôle sur la scène internationale  — prétendant protéger son peuple, qui n’en demandait pas tant.

Pour une partie des Jordaniens, souvent réfugiés ou descendants de réfugiés palestiniens, les missiles et drones auraient mieux fait de finir leur course dans l’État hébreu, engagé dans une sanglante campagne militaire depuis l’attaque terroriste du 7 octobre. Du premier appel à la prière au dernier bruit de klaxon, les rues de la capitale bourdonnent de slogans conspuant l’ennemi. Et s’il tente de s’attabler au restaurant, le menu pourrait bien lui rappeler : « Les Israéliens ne sont pas les bienvenus. » 

Abdallah II ne serait donc pas le héros qu’il pense être ? Dans les bruyantes manifestations quasi quotidiennes à Amman, l’icône, c’est plutôt le Hamas. Et tant pis pour les chuchotis plus modérés. Alors quand le roi retient les bombes, ses sujets jettent les pierres qu’ils trouvent. Ils boycottent. Ils se rassemblent  — et plus seulement à genoux dans les mosquées. À l’ombre des banderoles, les femmes jamais bien loin tentent aussi de ne pas faire oublier leurs propres combats.

Dans ce royaume arabe qui n’a jamais connu de
Printemps, ça gronde. Mais ça tient encore et toujours. Lorsque le roi n’est pas en Harley sur les routes américaines, l’oncle Sam reste au chevet financier de son joujou du Levant. Peut-être n’y a-t-il pas d’autres solutions ? Depuis sa création, la Jordanie sert de tampon à une région suffocante de guerres jamais finies, d’air toujours plus chaud aussi. Les hommes, ici, sont assujettis au roi Soleil. Aux deux degrés de réchauffement climatique sans cesse repoussés à cinq. Puis, surtout, à leurs robinets vides et à la mer toujours plus morte. Sans doute alors, le véritable sauveur n’est pas un soldat. Mais une molécule : H2O.

Julie Lescarmontier
---

1994 -2024 : trente ans que le Cuej organise des délocalisations ! Les étudiants du Cuej courent le monde. Ils ont la chance de séjourner un mois dans un pays qu’ils découvrent pour  produire des magazines écrits et audiovisuels. Le Cuej a inventé cette séquence pédagogique et reste la seule école de journalisme à la pratiquer sur un temps aussi long.

La déloc’ en Jordanie a bien failli ne jamais avoir lieu. Envisagée dès juin 2023, remise en cause par l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre, puis par le déclenchement de la guerre à Gaza, elle était proche de l’abandon lors des échanges de missiles entre l’Iran et l’État hébreu deux semaines avant notre arrivée à Amman. Mais à chaque moment de doute, l’envie de raconter justement maintenant ce pays, pôle de stabilité dans une région en proie aux conflits, est restée plus forte.

Cette résilience doit beaucoup à notre hôte, le Jordan Media Institute, et à sa doyenne Mirna Abou Zeid, qui n’a jamais fermé la porte à notre arrivée. Avec elle, nous partageons l’idée que former des journalistes à l’information de qualité est indispensable pour éclairer ces conflits et tensions exacerbées. Qu’elle et ses étudiants en soient remerciés ! Ainsi que l’Académie de RoyaTV et l’Université de Jordanie, dont les étudiants de français ont contribué aux travaux.

L’équipe encadrante du CUEJ

--> Je l'achète <--

Et aussi : 

• Le sjoelbak, ça vous gagne

• Le défi d’accoucher à la maison

•  

  Opéra : précarité en coulisses

Pour cela, cliquez ici et renseignez votre adresse postale pour le recevoir chez vous.